5 février 2009

Nos bénévoles témoignent de leur engagement !

Dans le cadre de la Journée Mondiale du Bénévolat, nos équipes ont reccueilli les témoignages de certains bénévoles.

Retrouvez l'ensemble de nos témoignages sur la page suivante :
http://www.unicef.fr/index.php4?rub=585&method=liste&articles=-1&cat=6


Fanny Toutou-Mpondo, bénévole à la vie associative

Jeune diplômée, elle rêve de faire carrière dans la protection de l’enfance et a trouvé dans le bénévolat, à l’Unicef France, une porte d’entrée vers le monde de la solidarité internationale.

Fanny est venue à l’Unicef par intérêt pour les enfants. Elle les côtoie dans son métier d’animatrice, qu’elle exerce dans un centre de loisir de St Denis. Par ailleurs, ses études l’ont amenée à s’intéresser au sort des enfants soldats : ses mémoires de masters portent sur ce sujet dans le cas du conflit sierra léonais.
Ce souci que Fanny a de sensibiliser les plus petits aux droits de l’enfant dans le monde tient à des convictions acquises pendant ses études : « Etre enfant soldat est contre nature, dit-elle en évoquant son travail réalisé en master. La guerre est peut-être une des atteintes les plus graves aux droits de l’enfant. Mon mémoire soutenu à Paris IV s’intitulait « Les femmes et les enfants au premier rang des conflits ». La situation des filles soldats me semble encore pire que celle des garçons puisqu’elles sont soumises à des tortures sexuelles. J’ai cité plusieurs témoignages que j’ai lus en me documentant. Mes profs m’ont dit que je n’épargnais rien au lecteur. Mais c’était pour insister sur une horreur qui dépasse l’entendement ».

L’Unicef fait partie des organisations les plus engagées en faveur de la libération des enfants soldats. « J’ai répondu à l’annonce de bénévolat publiée par le siège de l’Unicef France parce que je voulais avoir un pied dans la maison, dit-elle aujourd’hui. Je voudrais travailler dans la protection de l’enfance, au niveau international. Je manque encore d’expérience professionnelle. J’espère que je vais pouvoir découvrir peu à peu les différentes facettes de l’Unicef, pourquoi pas en partant sur le terrain d’ici quelques temps ».

Monique, 59 ans, UNICEF 93.

Monique s’est intéressée au bénévolat très jeune, elle rentre à l’UNICEF à la fin 2006.
Elle assure très vite la permanence de la boutique UNICEF du Raincy (93). En mars 2008, le président annonce son départ.
Après beaucoup d’hésitations, sous les arguments convaincants du Secrétaire Général d’UNICEF France, Monique accepte de se présenter à la présidence du Comité afin de «ne pas fermer le Comité, ne serait ce que par respect pour les bénévoles ». Aujourd’hui, elle ne regrette nullement sa décision, d’autant plus que les bénévoles l’ont bien accueillie dans sa nouvelle fonction.

Monique tire sa motivation de son envie de « faire bouger les choses, de faire partager ses convictions ». Pour les temps à venir, elle donne une priorité à la médiatisation/visibilité de l’UNICEF dans son département et à l’agrandissement de son comité. Pour cela, elle mise sur le recrutement de nouveaux bénévoles : des « saisonniers » lors de la campagne de collecte d’hiver, un responsable marketing, ne pas « se décharger sur les bénévoles, mais les fidéliser et les responsabiliser », mais aussi les former afin de les intégrer au mieux
Mais surtout, Monique accorde un intérêt majeur au recrutement de jeunes, notamment de Jeunes Ambassadeurs UNICEF puisqu’il y en a aucun dans le 93 ou encore la création de Club UNICEF. Les jeunes sont « le seul moyen de faire durer le comité, de lui donner un second souffle et des idées novatrices ».

Mathieu Lepage : s’engager et avoir confiance en soi

Jeune ambassadeur de l’Unicef, il a participé l’été dernier au sommet du J8, au Japon : une expérience qui lui a donné envie de sensibiliser son entourage à la cause des enfants et des jeunes.

Mathieu Lepage est en 1ere ES. Il fait partie de la section internationale.
L’été dernier, expérience peu banale, il a participé au Junior 8, un sommet réservé aux jeunes qui avait lieu en marge de la réunion des chefs d’Etat du G8 : « Avec Camille, qui est dans le même lycée, nous avons envoyé à l’Unicef un dossier de participation qui a été retenu. Aujourd’hui, une chose est certaine, il y a un avant et un après J8. Je crois que j’ai enfin compris pleinement le sens du mot « responsabilité ». Dix jours passés à discuter des problèmes du monde, ça vous change profondément. Déjà, ça se traduit par un retour très dur : le train-train quotidien, c’est assez déprimant ! Mais rapidement ça se transforme en volonté et en besoin de d’agir, de se bouger. On nous a appris que même des jeunes pouvaient faire de grandes choses, et ça, ça m’a donné confiance en moi. À partir de là, plus rien ne semble inenvisageable, plus rien ne paraît insurmontable. C’est difficile à expliquer mais c’est pourtant ça : le J8, pour moi, c’est la confiance en soi ! »

Dans la foulée, Mathieu a décidé de devenir jeune ambassadeur de l’Unicef. "De retour du Japon nous n’avons pas hésitez longtemps avant d’envoyer notre demande et nous sommes Jeunes Ambassadeurs depuis la rentrée dernière ».

Le plaidoyer en faveur des missions de l’Unicef commence par le témoignage de ce qu’il a vécu au J8 : « Nous avons fait une présentation sous forme de diaporama PowerPoint qui rendait compte de notre expérience jour après jour et résumait les points essentiels de la Déclaration de Chitose, adoptée à la fin du J8. On a égayé le tout avec une petite mise en scène à base de costume traditionnel, de musique japonaise, d’éventails et de baguettes ! On a présenté ce diaporama à une dizaine de classes dans notre établissement et on continue, aujourd’hui encore, de jouer et rejouer cette présentation sans se lasser car elle rencontre à chaque fois le même succès auprès des élèves … et puis ça nous rappelle de bons souvenirs ! »

Mais Matthieu ne se contente pas de ses souvenirs japonais : « Nous avons lancés, le 20 novembre dernier, un Comité Unicef au sein de notre école. Un jeune qui s’engage aujourd’hui, pour faire bouger les choses, que se soit auprès de l’Unicef ou de n’importe quelle autre association humanitaire, c’est quelqu’un qui, demain, continuera le combat, à son niveau, aussi humble soit-il. Une chose est sûre : il ne pourra pas rester passif. Nous vivons dans un monde globalisé et c’est pour cela que le décalage entre pays pauvres et pays riches devient de plus en plus intolérable. Les organisations humanitaires sont là pour nous rappeler les problèmes qui ont lieu en Afrique, en Asie du Sud-est, en Amérique du Sud et même si c’est à l’autre bout du monde, c’est toujours NOTRE monde, nous n’avons pas le droit de l’ignorer ».

Retrouvez l'ensemble de nos témoignages sur la page suivante :
http://www.unicef.fr/index.php4?rub=585&method=liste&articles=-1&cat=6